PROBLEMES DANS LA SALLE DE BAIN : EXPLICATIONS ET SOLUTIONS

Selon une étude de 2018, les Français utilisent leur salle de bain environ 15 000 heures dans leur vie (soit presque deux ans). Avec ce chiffre, on comprend pourquoi la salle de bain occupe une place de plus en plus importante dans l'aménagement d'un foyer. Aujourd'hui, elle est devenue un lieu où nous aimons passer du temps ; pourtant, le quotidien peut être perturbé lorsqu'un problème y apparaît. Qu'il soit anodin ou non, chaque problème a une explication, et surtout : une solution.

Au travers de cet article, nous tenterons de répertorier les problèmes les plus fréquents dans une salle de bain, d'en exposer les causes possibles, et de trouver une solution.

Une odeur désagréable dans la salle de bain

Qui n'a jamais été incommodé par une odeur d'égout en rentrant dans une pièce ? 

Les conditions d'apparitions de ce désagrément sont souvent les mêmes : logement dans un immeuble de plusieurs étages, forte chaleur, sécheresse ambiante, salle de bain secondaire ou résidence secondaire : une seule de ces conditions suffit à provoquer ces odeurs.

Les odeurs d'égouts dans la salle de bain sont assez fréquentes et sont très souvent sans gravité, faciles à corriger et faciles à prévenir.

Si l'installation est correcte, chaque équipement de salle de bain (douche - baignoire - lavabo - toilette - machine à laver...) est équipé d'un siphon. Cet élément de base a une seule et unique utilité : bloquer les remontées d'odeur. Si une odeur persiste dans votre salle de bain, les causes les plus probables demeurent un siphon bouché, un siphon qui ne remplit plus son office ou justement, l'absence de siphon.

La première des choses à vérifier est la présence d'un siphon sur chaque élément. Si les toilettes en sont dotées de base, ce n'est pas le cas des autres équipements. Sous le lavabo doit se trouver un siphon dans sa forme la plus classique. Derrière la machine à laver doit se trouver un composant en forme de tuyaux en U. Il s'agit de la forme la plus standard du siphon de machine à laver. Les cas de la douche et de la baignoire diffèrent légèrement puisque la fonction anti-odeur est assurée directement par le vidage. Pour vérifier que le siphon de douche rempli son office, il convient de verser de l'eau directement dans le vidage après avoir retiré la grille ou le champignon. Si aucune rétention d'eau ne se forme, il y fort à parier que le siphon ne soit plus fonctionnel (attention toutefois, certaines conceptions spécifiques ne permettent pas de voir cette rétention d'eau). Le siphon de baignoire quant à lui est inclus dans le vidage installé ; si le vidage ressemble à celui ci-dessous, la fonction anti-odeur est assurée.

Vidage de baignoire standard

Si chaque élément de salle de bain est équipé d'un siphon, il faudra alors vérifier le bon entretien de ces derniers. Un bouchon dans l'évacuation peut créer une odeur désagréable dans le temps. Le cas est assez rare puisque des difficultés d'écoulement apparaîtront souvent avant l'odeur si tel est le cas.

Si chaque équipement est conforme, a été nettoyé mais que l'odeur reste présente ou revient régulièrement, il y a fort à parier qu'un ou plusieurs des siphons ne résistent pas à un élément externe. La majorité des siphons fonctionnent avec une "garde d'eau" ; ce bouchon hydraulique empêche les odeurs d'égouts de se disperser dans la salle de bain. Malheureusement, cette garde d'eau n'est pas éternelle. Deux phénomènes physiques différents peuvent provoquer la perte de cette garde d'eau et la remontée de mauvaises odeurs : l'évaporation et le désiphonnage.

L'évaporation est un phénomène commun et connu : il s'agit du passage de l'eau de l'état liquide à l'état gazeux en surface. Pour simplifier les choses, cette évaporation est liée à trois facteurs : la superficie de contact avec l'air, la température, et le taux d'humidité.

Le premier facteur est vérifiable assez facilement : 5cL d'eau s'évaporeront beaucoup plus rapidement s'ils sont versés dans une assiette plutôt que dans un verre. Il en est de même pour la garde d'eau des siphons : plus la surface de contact avec l'air est grande, plus l'évaporation est rapide : ceci explique pourquoi le phénomène est généralement visible dans la douche avant de l'être dans les autres équipements : la surface de contact air - eau de la garde d'eau de la douche est très souvent plus grande que celle du lavabo par exemple. La température et l'humidité ambiante influent également sur l'évaporation : dans une zone chaude et aride, la garde d'eau disparaîtra beaucoup plus rapidement qu'avec un climat tempéré. Dans les cas les plus extrêmes, nous pouvons voir des gardes d'eau disparaître en moins de 24h. Un point positif tout de même, une garde d'eau qui disparaît par évaporation est signe d'une maison saine. En effet, plus l'humidité ambiante est proche de 100%, moins l'eau s'évapore.

Pour corriger le problème, il suffit de faire couler de l'eau dans la bonde de douche ou dans l'équipement en question. Après quelques minutes et une bonne aération, l'odeur devrait avoir disparu. Une solution préventive au retour des mauvaises odeurs est plus difficile à mettre en œuvre. Certaines marques d'équipement sanitaires proposent des bondes "mécaniques" qui ne comportent pas de garde d'eau et bloquent les remontées d'odeurs grâce à une membrane ou à un joint. Si en théorie la solution est séduisante, la réalité est tout autre : un seul cheveu ou morceau de savon bloqué et la fonction anti-odeur n'est plus assurée. Pour des résidences secondaires ou des locaux non utilisé sur une longue période, il existe des fluides à verser dans la douche avant une longue période de non-utilisation qui limitent l'évaporation (l'huile végétale à la même utilité et coûte 10 à 15 fois moins chère). Si l'évaporation a lieu dans une salle de bain utilisée régulièrement, alors c'est du côté de la bonde de douche qu'il faudra chercher une solution. Installer une bonde de douche avec une garde d'eau de 50mm et une conception qui limite la surface de contact air / eau permettra de gagner quelques semaines sur la réapparition des mauvaises odeurs.

Le second phénomène pouvant provoquer la perte de la garde d'eau et les remontées d'odeurs est nommé "désiphonnage". Il s'agit d'une aspiration de l'eau directement dans les canalisations. Le phénomène apparaît régulièrement dans les immeubles de plusieurs étages avec une évacuation commune, ou dans les maisons avec plusieurs toilettes. Ce phénomène est lié à un effet omniprésent et pourtant méconnu du grand public : l'effet Venturi. Du nom du physicien qui l'a formalisé, l'effet Venturi a des applications aussi diverses qu'utiles. Si c'est grâce à cet effet que les avions volent, c'est également grâce à lui que la majorité des pommeaux de douche à économies d'eau existe. Dans le cas d'un désiphonnage, c'est un effet que nous aurions préféré éviter.

 

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Si cette citation apocryphe de Lavoisier s'applique généralement aux transformations chimiques, elle n'en reste pas moins vrai pour tous les effets naturels présents sur terre. L'effet Venturi est en fait une manifestation du principe de conservation de l'énergie déjà énoncé par Daniel Bernoulli 50 ans plus tôt. Lorsqu'un fluide subit une augmentation de la vitesse d'écoulement, le pression statique de ce fluide diminue. Une expérience très simple à mettre en œuvre pour constater la présence de cet effet consiste à approcher un morceau d'essuie-tout à quelques millimètres d'un robinet ouvert au maximum : l'essuie-tout sera attiré par le jet d'eau. Le même phénomène se produit dans les conduites d'évacuation.

Lorsqu'une chasse d'eau est tirée, le flux d'eau dans les canalisations crée une dépression et aspire ce qui peut l'être : la garde d'eau. Dans de rares cas, la garde d'eau peut partir en une seule chasse d'eau. Ici encore, faire couler l'eau de la douche quelques secondes permet d'apporter une solution curative aux mauvaises odeurs. Le problème est généralement lié à un sous - dimensionnement des canalisations ou une mauvaise ventilation du réseau d'évacuation ; il est donc très difficile de s'y attaquer directement. Heureusement, une solution efficace existe et s'avère facile à mettre en place. La soupape anti-vide (aussi appelée aérateur à membrane ou équilibreur de pression) permet d'éviter l'aspiration de la garde d'eau lors d'un effet Venturi. Cet élément permet d'aspirer l'air ambiant plutôt que l'eau de la garde d'eau quand une dépression a lieu. Il se place en aval d'un siphon et permet de protéger tout le circuit d'évacuation. Si une seule soupape suffit généralement à protéger toute la canalisation, plusieurs sont parfois nécessaires dans les cas les plus extrêmes. Attention toutefois, cet élément laisse passer l'air dans un sens uniquement, mais un défaut de production ou une utilisation non appropriée peut dégrader le produit et le rendre lui-même générateur de mauvaises odeurs. 

Si après vérification, tous les siphons sont en place, propres et fonctionnels mais que l'odeur reste présente, il faudra faire appel à un spécialiste pour déterminer la source. Le problème pourrait s'avérer plus grave ; il pourrait par exemple s'agir d'une prise d'air dans la canalisation d'évacuation (mauvais collage d'une jonction) qui ne provoquerait pas forcément de fuite d'eau puisque dans le sens de l'écoulement mais laisserait passer l'air vicié.

 

Moisissure dans la salle de bain

Taches d'humidité, moisissure, condensation persistante, odeur de renfermé : tant de signes qui prouve l'humidité de votre salle de bain. Par nature, la salle de bain est la pièce la plus humide d'un logement ; cette humidité peut être la source de très gros dégâts à long terme. Nous pensons souvent que l'humidité dans la salle de bain est forcément liée à une fuite d'eau, c'est un tort. Ne pas aérer la pièce, y faire sécher du linge ou laisser la porte fermée après utilisation peut conduire à cette moisissure. Quoi qu'il en soit, l'humidité allant jusqu'à la moisissure est un problème qui peut provoquer des infections majeures.

Les traces de moisissure apparaissent généralement de trois manières : par condensation directement sur les murs, par capillarité depuis le sol, ou par capillarité depuis les circuits d'adduction.

Les traces d'humidité par condensation sont très fréquentes dans les logements anciens, mal isolés ou mal ventilés. Pour comprendre ce phénomène, il faut d'abord aborder la notion de point de rosée. Il s'agit en fait de la température sous laquelle la vapeur d'eau contenue dans l'air repasse à l'état liquide. Il dépend de la température et du taux d'humidité relative dans l'air. Si un mur est beaucoup plus froid que l'air ambiant, l'eau contenue dans l'air se condensera sur cette surface. Par exemple, pour une salle de bain où il fait 23° et où le taux d'humidité est de 80% (valeurs courantes dans une salle de bain pendant une douche), l'eau se déposera sur toutes les surfaces dont la température est inférieure à 19°. Si le taux d'humidité ne redescend pas rapidement ensuite, l'eau ne s'évaporera pas et la moisissure apparaîtra.

Détecter ce problème est facile : la moisissure sera souvent située sur le mur extérieur et au bord des fenêtres. Isoler correctement les murs et installer du double vitrage est la solution idéale puisqu'elle permettra de réduire l'écart de température entre l'air et la surface. En parallèle, il est toujours utile de chercher à réduire le taux d'humidité dans la pièce. Une aération quotidienne est indispensable, même en hiver. Une VMC est également un très gros plus pour réduire le taux d'humidité ; à défaut, un déshumidificateur nomade peut être installé. Il convient également d'éviter toute source d'humidité superflue : le séchage du linge est à proscrire dans une salle de bain humide par exemple.

 

Il arrive parfois que de la moisissure apparaisse alors que la salle de bain est correctement isolée et que toutes les précautions nécessaires sont prises. Cette situation exigera l'intervention d'un expert puisqu'il s'agira souvent de moisissures provoquées par une fuite d'eau. Ces fuites d'eau viennent généralement du circuit d'adduction d'eau ou du circuit d'évacuation et pénètrent les murs par capillarité. L'explication chimique étant assez complexe, nous ne l'aborderons pas dans cet article. Pour simplifier les choses, il s'agit du même phénomène que celui qui permet au café de remonter le long d'un morceau de sucre posé en surface, ou à l'éponge d'absorber l'eau.

Une fuite à l'évacuation d'eau peut apparaître n'importe quand : dès les premières minutes, comme après des années. En partant du principe qu'elles ne sont pas visibles, les évacuations de douches et de baignoires sont les plus sujettes aux fuites d'eau non détectées. Pour les éviter, quelques bonnes pratiques sont à noter.

Contrairement à ce qui est souvent affirmé sur Internet, le nettoyage à l'eau bouillante pour dissoudre des bouchons n'est pas du tout recommandé dans une bonde de douche ou un vidage de baignoire. La grande majorité des équipements modernes sont en plastiques. Contrairement au métal, certains plastiques supportent très mal les températures supérieures à 100°C et commence à se déformer à partir de 80°. Verser de l'eau bouillante dans la douche est le meilleur moyen de déformer la bonde de douche et de créer une fuite. Dans la même lignée, certains sites recommandent l'utilisation de détergents comme la soude caustique pour le nettoyage de la douche : là encore, l'action comporte de gros risques. Qu'elle soit en métal ou en plastique, la bonde de douche est toujours équipée d'un joint élastomère. Ce genre de détergent peut détruire le joint et créer une fuite en cas d'utilisation courante. Le nettoyage de la douche doit se faire de la manière la plus simple qui soit : en retirant le bouchon à la main ou avec un furet, et en nettoyant avec un produit non - agressif.

La seconde chose à prendre en compte pour un bon entretien de son circuit de vidage est le possible desserrage du vidage. En effet, dans le temps, les déformations successives du receveur liées à l'utilisation de la douche ou de la baignoire peuvent légèrement desserrer l'équipement et provoquer une fuite. Selon la conception, la bonde de douche et le vidage de baignoire sont vissés avec des composants standards ou spécifiques. Dans les deux cas, il convient de resserrer régulièrement l'ensemble avec un tournevis ou avec la clef de serrage fourni lors de l'achat de l'équipement.

Une fuite dans le circuit d'adduction est beaucoup plus compliqué à repérer et malheureusement, il n'existe pas ou peu de bonnes actions pour l'éviter. Si elle apparaît quelques mois ou années après installation, elle est souvent due à une surpression dans le réseau ou à une détérioration des composants. Ici, seul un professionnel pourra vous venir en aide.

 

Problème de pression dans la salle de bain

Les problèmes de pression dans une salle de bain peuvent être de deux natures : inconfortable ou dangereux. Lorsque l'on parle de problème d'inconfort, il peut s'agir par exemple de manque de pression dans la douche ou de pression qui baisse lorsque plusieurs points d'eau sont ouverts. À l'inverse, certains cas peuvent être dangereux sans pour autant poser le moindre problème à l'utilisation.

Avant de développer le sujet, il semble important de comprendre exactement ce qu'est la pression. Cette grandeur physique est définie par une force s'exerçant sur une surface donnée ; la plus connue étant la pression atmosphérique. Elle s'exprime souvent en Pascal pour la pression de l'air, ou en Bar pour une pression hydraulique. Une expérience simple permet de comprendre concrètement ce qu'est une pression : posez une bouteille d'eau pleine de 1.5L sur votre paume de main, bouchon vers le bas. Vous sentez un poids s'exercer sur votre main : c'est la pression de la bouteille sur la surface du bouchon. Cette pression est 10 fois inférieure à celle de la pression atmosphérique. L'évolution de l'espèce humaine nous permet de supporter sans effort et sans même nous en rendre compte la pression atmosphérique. Pourtant, à chaque seconde de notre existence, nous supportons environ 1kg sur chaque centimètre carré de notre corps, il s'agit en fait du poids des 50km d'air au-dessus de nous. Au niveau de la mer, la pression atmosphérique moyenne est de 1013 hPa ; en haut du mont blanc, avec 4 800m d'air de moins au dessus de nous, elle est divisée de moitié.

La pression n'est pas toujours liée au poids. En comprimant un fluide dans un volume restreint, la pression augmente également. C'est par exemple le cas lorsque l'on comprime une seringue en bouchant la sortie. Après quelques centimètres de compression, il devient impossible de continuer : la pression du fluide sur la seringue dépasse la force maximale que peut apporter notre pouce.

La pression dans le réseau d'eau peut être créée grâce aux deux méthodes. Des stations de traitement peuvent distribuer directement l'eau sous pression aux habitations ou l'envoient dans des châteaux d'eau. Ces bâtiments sont toujours situés en hauteur par rapport à la zone qu'ils doivent desservir. C'est grâce à cette hauteur que l'eau est mise sous pression : en situant le réservoir à 30m au-dessus d'un logement, les utilisateurs pourront profiter d'une eau à 3 bars de pression (pression recommandée dans une installation domestique).

 

Les problèmes d'inconfort liés à un manque de pression ponctuel ou continu sont aussi communs que faciles à résoudre. Avant de chercher une solution, il convient d'identifier la source du problème en commençant par se demander si le manque de pression est commun à tous les équipements du foyer. Si tel n'est pas le cas, alors il s'agit probablement de dépôts de calcaire accumulés en sortie de l'équipement précis. Démonter l'aérateur du robinet ou changer la douchette si elle n'est pas dotée de picots anticalcaire devrait suffire. Certains services marketing peu scrupuleux vendent des "douchette haute pression" censé augmenter la pression du réseau. C'est tout simplement impossible : il est irréaliste d'augmenter la pression sans apport d'énergie extérieur. Ces douchettes se contentent d'augmenter la vitesse de sortie de l'eau, le ressenti est sans doute plus agréable qu'avec une douchette pleine de calcaire mais la pression n'est en rien modifiée.

Une faible pression sur tous les équipements du foyer peut avoir plusieurs causes. Si vos voisins n'ont pas ce problème, votre réducteur de pression est sans doute défectueux ou mal réglé. Il s'agit d'un élément souvent placé au niveau du compteur d'eau ou à l'arrivée de la canalisation principale dans l'habitation qui permet de réduire la pression et de la conserver quel que soit le débit réclamé. Si cet élément est réglé à 3 bars, alors il y aura toujours 3 bars en sortie d'équipement, même si plusieurs sorties sont ouvertes en même temps. La très grande majorité des réducteurs de pression sont réglables grâce à une vis dont la tête est apparente (parfois protégée par une cape plastique colorée). Serrer la vis permet d'obtenir plus de pression.

Un manque de pression en appartement dans les étages élevés peut également venir d'un défaut de copropriété. Plus la hauteur augmente, plus la pression diminue. Au dixième étage d'un immeuble, la pression a diminué de 2.7 bars. En l'absence de surpresseur, il est fort probable que vous n'ayez plus qu'un filet d'eau en sortie d'équipement si 3 bars sont disponibles au rez-de-chaussée.

Le problème inverse est également commun. Si une pression trop élevée peut provoquer des éclaboussures, elle peut surtout détruire l'installation et provoquer des fuites d'eau conséquentes. En plus du ressenti, un signe précis peut prouver une surpression dans les réseaux : les coups de bélier. Lors de la fermeture rapide d'un robinet, il arrive d'entendre un claquement dans les canalisations : c'est un coup de bélier. Si le problème peut paraître anodin, il est pourtant annonciateur de potentiels problèmes beaucoup plus graves. Lorsqu'une pression trop élevée dans les canalisations est coupée brusquement (fermeture instantanée d'un robinet), la pression instantanée peut atteindre 20 à 25 bars (contre 3 en temps normal). À répétition, ces coups de bélier peuvent endommager les réseaux jusqu'à provoquer des fuites.

Pour éviter ces coups de bélier, la première des sécurités est de régler le réducteur de pression. Si la pression nécessaire pour les éviter s'avère inconfortable, il faudra alors investir dans un anti-bélier. Ce dispositif vendu en GSB permet d'amortir les différentiels de pression en augmentant temporairement le volume des canalisations. Il doit être placé le plus près possible du robinet provoquant l'à-coup puisque toute canalisation ou équipement entre le robinet et l'anti-bélier ne sera pas protégé.

Ceci conclut cet article sur les problèmes les plus communs qui peuvent être rencontré dans une salle de bain. En cas de problème persistant, seul un spécialiste pourra déterminer la cause du problème.

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